2023 6 juillet omega 3 et Paro podcast .WAV

Bonjour mes amis.

Je voudrais vous parler aujourd’hui de l’importance des oméga3 chez nos patients qui ont une maladie parodontale.

Maladies parodontales : un challenge mondiale

Donc on le sait que les maladies parodontales sont des pathologies inflammatoires chroniques et qui atteint malheureusement pratiquement 80 % de la population. Ce sont des pathologies qui comptent parmi les maladies inflammatoires les plus répandues du monde, et elles sont bien sûr la première cause de la perte des dents. Ça, on le sait tous.

Les pathologies systèmiques

Elles sont aussi les vecteurs de risque d’apparition ou d’aggravation de pathologies systémiques. Les traiter donc de manière globale est vraiment, vraiment un enjeu de santé publique.

Inflammation et maladie parodontale

Depuis quelques années, les études ont montré que les acides gras oméga 3, dans une prise en charge de toutes les pathologies inflammatoires systémiques chroniques, pouvaient vraiment être une valeur ajoutée pour nos patients. Donc on sait que l’initiation de la pathologie se fait donc par un déséquilibre de la flore bactérienne buccale avec une prolifération d’espèces pathogènes à Gram négatif telles que le porphyre Homenaje gingivalis, le Prevotella intermedia, le treponema denticola et le fusobacterium nucleatum.

Production de cytokines

Je vous parle de cet article que j’ai trouvé dans le Dentoscope et c’est le docteur Alice Martin Morin qui qui a donc fait un travail très approfondi sur ce sujet. Je vais vous faire un petit résumé de ce que j’ai lu dans cet article et qui est vraiment très très important. Donc ce qu’il faut savoir, c’est que lorsqu’il y a cette maladie parodontale, il y a une production de cytokines qui est pro-inflammatoires et qui induisent localement la production de métalloprotéinases qui elles vont dégrader et détruire les constituants du tissu conjonctif. Il en résulte bien sûr, au niveau parodontal, une perte de la tâche et une alvéolite.

Solution pour les patients

La sévérité de la maladie parodontale est logiquement corrélée à la durée et à l’étendue de l’inflammation. Donc, nos patients qui ont des des maladies parodontales depuis des années sans le savoir, eh bien effectivement, ils sont à un stade avancé et très compliqué ensuite à prendre en charge. Il est important donc lorsqu’on est face à une une personne qui a une maladie parodontale de lui demander de réduire de manière importante sa consommation d’acides gras, trans acides gras saturés qui eux sont pro-inflammatoires. Donc généralement comme ils sont pro inflammatoires, ils vont influencer négativement la maladie parodontale.

Traiter le terrain : une chasse aux bactéries.

Donc ça, ce sont les graisses animales, les graisses végétales hydrogénées, le plus souvent associées à des sucres raffinés, qui entraînent donc une suractivité mitochondriale, notamment au niveau du cycle du cycle de Krebs avec la production de radicaux libres qui qui dépasse vraiment les capacités antioxydantes de l’organisme. Ça génère donc un stress oxydatif et donc une inflammation chronique que malheureusement, nos traitements parodontaux n’arriveront pas à juguler si on ne va pas vraiment traiter le terrain. Donc c’est vrai que quand on fait un traitement parodontal, on fait un petit peu une chasse aux bactéries, mais si on ne prend pas en compte le justement le terrain de notre patient avec cette inflammation chronique, eh bien malheureusement, on ira vers des échecs.

Changer l’alimentation

C’est à ce moment là que peuvent rentrer en jeu les Oméga 3 qui appartiennent à la catégorie des acides gras polyinsaturés et avec l’acide eco un petit peu compliqué et causa pentane, penta et noack le IPA. Voilà, c’est plus simple. Et l’autre dont je vais vous épargner le nom, mais c’est le DIPAD que l’on trouve dans les poissons gras tels que le saumon, le maquereau, le hareng, les sardines etc. Donc ça c’est les origines animales, mais on le trouve aussi dans les origines végétales. Donc là, sous la forme d’acides alcalino, oléique le à la et on les trouve dans l’huile de cameline, l’huile de lin, de colza, de noix et. Mais ces acides gras ne sont pas vraiment assimilables en l’état. Il doit donc subir plusieurs réactions enzymatiques pour être transformées en EPA ou en D. Donc c’est pour ça qu’il est quand même mieux de favoriser les oméga trois d’origine animale parce qu’ils sont utilisables directement et ils fatiguent moins l’organisme. Donc voilà. Sinon il y a effectivement, il y a tout un jeu enzymatique qui est stimulé.

Les capacités des patients

Et quand on est avec des patients qui ont un état inflammatoire chronique depuis des années, eh bien parfois ils n’ont pas toutes les capacités de faire ces transformations. Et donc l’assimilation de ces oméga 3. Elle dépend aussi de la capacité digestive des patients et entre autres, de la qualité de la mastication. Donc, il faut donc s’assurer que notre patient a un bon fonctionnement digestif global et surtout un bon fonctionnement hépatobiliaires justement pour pouvoir assimiler ces oméga 3.

Arrêter les Omégas 6

Donc les cellules qui sont impliquées dans la cascade inflammatoire ont un fort taux d’acides gras polyinsaturés oméga 6 dans leur manque, dans leur membrane, donc qui sont pro-inflammatoires, ce qui initie la perméabilité vasculaire et là et la vasodilatation. C’est pour ça qu’on dit que lorsque les patients ont une maladie parodontale, il vaut mieux pendant au moins toute la période du traitement qui le diminue, qu’ils arrêtent même complètement les oméga 6. Donc chez les sujets qui ont un taux important de de bactéries dans la membrane cellulaire, on observe une augmentation de la durée de l’intensité des processus inflammatoires ainsi qu’une altération des tissus. Donc, à l’inverse, la prise d’oméga trois induit une diminution de l’action inflammatoire en réduisant à la fois la vasodilatation, la perméabilité vasculaire et il y a donc une baisse du recrutement des cellules immunitaires sur le site de l’inflammation.

Équilibrage du Ratio Oméga6/Oméga3

Donc ce qui est important justement, c’est cet équilibrage du ratio oméga 6 oméga 3, dont le rapport devrait normalement être parfait, c’est à dire qu’il devrait être à un voilà, autant d’oméga trois que d’oméga six. Mais en fait, on se rend compte que dans les habitudes alimentaires aujourd’hui, eh bien en fait, on a plutôt un ratio de quinze pour les oméga 6 et de un pour les oméga 3. Donc globalement on est tous en inflammation. Et donc lors des maladies parodontales chroniques, les cytokines qui sont activées justement par là par l’inflammation activent les ostéoclastes parodontaux et les. Les récepteurs inhibiteurs ne sont plus du tout régulés. C’est ça qui entraîne une ostéolyse exacerbée. Donc les oméga 3, EPA et DHA ont vraiment une action sur la perte de l’os alvéolaire, vraiment. Parce qu’ils réduisent l’activité des ostéoclastes via ce système dont on vient de parler.

Processus inflammatoires diminués

On dit également que les oméga 3 auraient une faculté de diminuer les processus inflammatoires en modulant l’expression des gènes qui permettent la synthèse des médiateurs inflammatoires. D’autres dérivés lipidique des oméga trois ont des propriétés anti-inflammatoires et permettent d’accélérer la fin du processus inflammatoire. Elle inhibe la production des médiateurs inflammatoires et diminue le recrutement des cellules immunitaires. Donc vraiment, les oméga trois sont une aide à la réparation tissulaire. Non seulement ils diminuent l’inflammation, mais ils permettent de réparer les tissus. C’est quand même assez intéressant..

La supplémentation d’Oméga 3

Donc tout ça bien sûr, et quand même et quand même fonction de la durée et de l’intensité de l’inflammation. Il y a des études expérimentales qui ont été faites où on s’est rendu compte que la supplémentation d’Oméga 3, que ce soit de ipas ou du dé, induisait globalement sur le plan clinique, une baisse de tous les paramètres inflammatoires, donc de l’indice gingival, de l’indice de saignement au sondage, de la profondeur des poches parodontales, de la résorption de l’os alvéolaire et des mobilités dentaires. Donc, sur le plan biochimique, on observe même une diminution des marqueurs de l’inflammation. Donc tout ça au profit des marqueurs de la tempérance inflammatoire. Les études épidémiologiques ont confirmé que les parodontite chroniques et leur degré de gravité se traduisent par l’augmentation de tous les signes pro inflammatoires, cliniques et biologiques, et ils se mesurent sur un fort rapport oméga six oméga trois. Donc, dans toutes les études existantes, il ressort que le rapport Oméga 3 Oméga 6.

Dans toutes les études existantes, il ressort donc que le rapport Oméga 6 Oméga 3 est le paramètre clé sur lequel il faut agir pour temporiser les phénomènes pro inflammatoires des parodontite au niveau parodontal. Donc la correction de ce taux peut se faire par la consommation d’aliments riches en oméga 3 de qualité ou via une prise de compléments alimentaires. En outre, on sait que les oméga 3 n’ont vraisemblablement pas dévoilé toutes leurs vertus. Les études expérimentales montrent qu’ils auraient des vertus antibactériennes, entre autres sur le port Phytomonas Gingivalis et le fusil Atom Nucleatum.

Prise en compte des autres facteurs

Cependant, dans le cadre de la prise en charge adaptée du terrain du patient, l’optimisation du statut en oméga 3 ne peut se faire indépendamment de la prise en compte de tous les autres facteurs influençant influant sur les mécanismes biochimiques de l’inflammation, tels que le taux de vitamine D, le taux de certains autres types d’acides gras, mais également la gestion du stress oxydatif, la gestion, la gestion de l’insulinémie et encore l’équilibration des microbiote buccal et intestinal.

Je vous souhaite une belle journée, Au revoir.