Les parodontites en MTC Dr Franck Ponsaty
L’Utilisation de TRICATIONE en Implantologie - Étude de Cas
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Introduction :
Depuis les travaux révolutionnaires de Branemark en 1981 sur l’ostéointégration, l’implantologie dentaire s’est développée de manière exponentielle. Les implants dentaires sont devenus une solution courante pour stabiliser des prothèses amovibles ou pour répondre aux édentements partiels ou totaux. Cependant, la pose d’implants peut être compromise par des facteurs comme le manque de capital osseux ou la faible qualité de l’os. Dans cette optique, de nouveaux produits et techniques, comme le TRICATIONE, sont introduits pour améliorer la stabilité primaire et l’ostéointégration des implants.
Le TRICATIONE et son Processus de Fabrication :
Le TRICATIONE est un complément alimentaire à base de prêle des champs (Equisetum arvense), riche en silice organique soluble et en flavonoïdes. Son procédé de fabrication unique, sans solvant ni haute température, permet de conserver une forte concentration de silice bio-disponible, ce qui contribue à la santé osseuse. De plus, ce produit est enrichi en huile d’avocat bio, magnésium et vitamine D3, offrant une combinaison puissante pour renforcer la formation osseuse et la calcification.
Les Effets Bénéfiques du TRICATIONE :
La silice contenue dans le TRICATIONE joue un rôle crucial dans la formation et la calcification de la matrice osseuse en renforçant la liaison entre le collagène et les protéoglycanes. Des études in vitro ont montré que le TRICATIONE stimule la synthèse du collagène de type I et améliore la différenciation des ostéoblastes, les cellules responsables de la formation osseuse.
Les flavonoïdes présents dans le TRICATIONE, tels que l’isoquercitrine, agissent comme des antioxydants puissants qui protègent le collagène et réduisent l’inflammation osseuse. L’ajout de magnésium et de vitamine D3 contribue également à maintenir des os solides et à stimuler l’ostéoblastogenèse.
Efficacité Clinique :
L’efficacité du TRICATIONE a été démontrée à travers plusieurs études. En implantologie, il favorise la cicatrisation osseuse et la stabilité primaire des implants. Une étude a notamment montré que l’utilisation de TRICATIONE chez des femmes post-ménopausées à haut risque ostéoporotique permet de réduire la résorption osseuse et d’améliorer la construction osseuse.
Étude de Cas en Implantologie :
Dans le cadre d’une étude menée par le Docteur Jean-François Brémont, 37 patients, hommes et femmes, ont bénéficié d’un traitement au TRICATIONE avant et après la pose d’implants. L’objectif était d’évaluer l’effet de ce complément sur l’ostéointégration des implants. Les résultats ont montré une excellente cicatrisation osseuse et gingivale, sans perte d’implant. Le TRICATIONE a permis de réduire les délais de mise en charge des implants tout en maintenant une ostéointégration de qualité.
Conclusion :
L’utilisation du TRICATIONE en implantologie dentaire présente un intérêt majeur pour améliorer la stabilité primaire et la cicatrisation osseuse autour des implants. Son action bénéfique sur l’ostéointégration en fait un allié précieux dans les protocoles de pose d’implants. Il est particulièrement recommandé pour les patients présentant des risques de déminéralisation osseuse ou des troubles de la cicatrisation.
Références :
Cette étude s’appuie sur des travaux scientifiques et des essais cliniques documentés qui ont permis de valider l’efficacité du TRICATIONE en implantologie et dans le cadre de la prévention des troubles osseux.
L’antibiorésistance est la résistance des bactéries aux antibiotiques. A chaque fois que ces médicaments sont utilisés en excès ou dans un mauvais contexte, les bactéries pathogènes peuvent évoluer et développer une résistance. Face à la surconsommation d’antibiotiques actuelle chez l’homme, certaines bactéries évoluent, deviennent très redoutables et résistent aux traitements classiques. Aujourd’hui, on estime que 700 000 personnes meurent à cause de l’antibiorésistance chaque année. Lorsque les antibiotiques perdent de leur efficacité, les procédures médicales désormais considérées comme peu risquées (opération de l’appendicite, césarienne, chimiothérapie…) et les maladies bactériennes aisément guérissables (cystite, pneumonie…) peuvent redevenir mortelles.
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De la gingivite à la parodontite
La parodontite est une infection chronique des tissus de soutien de la dent (l’os alvéolaire, ligament, le cément et la gencive). Elle survient toujours après une gingivite chronique. Le signe de la parodontite est la formation de poches diagnostiquées lors de l’examen clinique (par sondage) et l’examen radiologique. Plus les poches parodontales sont profondes, plus l’alvéolyse (perte osseuse) est importante. Les dents deviennent mobiles et l’aboutissement est la perte des dents. L’alvéolyse est toujours irréversible, même si de nombreuses recherches vont dans le sens de la régénération tissulaire. Les séquelles de la perte osseuse sont irrécupérables (le praticien aura pour objectif de stopper la progression de la maladie parodontale par l’assainissement des poches et la fermeture de celles-ci).
Dans la vision occidentale, elle est causée par des microbes (bactéries, candida, parasites, toxines…) qui déséquilibrent le microbiote buccal. Dans la vision de la médecine chinoise, elle est provoquée par les pathogènes que sont les six excès ou les sept émotions. Elle est multifactorielle, car due à la fois à des excès (chaleur, humidité, feu, froid, sécheresse) et à des vides (de yin, de yang, de Qi et de sang).
Signes cliniques
A l’examen endo-buccal :
La gencive est rouge, elle peut être lisse (tendue par l’œdème), inflammatoire et saigner de façon spontanée ou après sondage.
Radiologiques :
L’alvéolyse (perte de l’os alvéolaire lors de la parodontite) Il existe deux formes d’alvéolyse :
- Une alvéolyse verticale, qui se reconnaît par une perte osseuse entre deux dents et l’os alvéolaire. Des poches plus profondes peuvent donner des lésions angulaires, souvent localisées, auquel cas il est important d’observer l’énergie du foie, car le septum peut être touché.
- Remarque : Une montée de yang du foie ou un feu du foie peut survenir lors d’une déchirure du ligament provoquée par des tassements alimentaires.
Remarque : Il existe des lésions intraradiculaires au niveau des molaires : classe 1 avec atteinte de 3 mm au moins ; classe 2 avec pénétration jusqu’à 6 mm dans la racine ; classe 3 avec atteinte de la furcation (partie où la racine dentaire se divise). Les parodontites très localisées que sont les alvéolyses verticales et intra-radiculaires touchent l’axe rein-foie.
La parodontite et l’accompagnement du traitement en MTC
La médecine traditionnelle chinoise permet de traiter assez facilement les parodontites avec des poches de moins de 4 à 5 mm en associant une éducation au brossage dentaire et en expliquant les bonnes habitudes alimentaires selon la tradition chinoise. Pour les poches de plus de 4 à 5 mm, la médecine chinoise permet d’accompagner l’acte technique appelé « surfaçage », qui consiste à nettoyer localement la partie de l’os alvéolaire des dents et du cément pour éliminer la plaque bactérienne et les microbes situés à l’intérieur des poches. « Lorsque je fais un surfaçage, j’associe systématiquement la médecine chinoise et l’aromathérapie et je fais un passage aux ultrasons, puis un passage au bicarbonate sous haute pression, un passage au laser erbium, un passage au laser diode et je termine par un passage à l’ozone. J’estime alors que la désinfection est totale. Je pense que l’on peut même parler de stérilisation. »
Pathogénie
En médecine traditionnelle chinoise, la pathologie parodontale est liée aux 7 émotions et aux 6 excès. La pathologie est chronique, ce qui provoque un vide (de yin, de yang, de Qi et de sang). L’os alvéolaire est relié à l’énergie des reins. L’effondrement du Jing est aussi un facteur étiologique de la maladie parodontale. La maladie parodontale est toujours une pathologie multifactorielle. Elle est un symptôme qui fait partie du syndrome plus global d’une pathologie systémique.
Cette situation s’observe en médecine occidentale, où nous avons pu observer que lorsque nous améliorions une pathologie parodontale, nous améliorions aussi les symptômes d’une pathologie systémique. Inversement, nous avons aussi remarqué que lorsque la pathologie systémique était améliorée, les symptômes de la parodontite l’étaient aussi. NB. Il y a donc, sur cette observation holistique, un consensus entre la médecine occidentale et la médecine traditionnelle chinoise.
Physiologie énergétique
La parodontite débute toujours par la gingivite. La gencive est la partie superficielle qui recouvre l’os alvéolaire et entoure les dents. Elle est normalement rosée avec un « piqueté peau d’orange ». Le cément est le tissu dur qui recouvre les racines et fait le lien avec le ligament parodontal et qui permet l’ancrage du ligament. Le ligament parodontal est le tissu situé au niveau des racines entre l’os alvéolaire et le cément dans la partie inférieure, et dans la partie supérieure il relie la gencive à la dent. L’os alvéolaire constitue le support qui entoure et maintient la dent sur l’arcade. Il permet la fixation du ligament. La gencive est reliée au Méridien Yang ming et Tai yin. La dent et l’os alvéolaire sont reliés au Méridien du Shao yin (rein). Le ligament est relié au Jue yin (foie). L’Etiopathogénie de la pathologie parodontale en médecine chinoise s’organise surtout autour du Méridien du rein. Lorsqu’il y a une atteinte des gencives, c’est le Méridien de la rate qui est touché, et lorsqu’il s’agit du ligament, c’est le Méridien du foie.
Etiopathogénie
Les parodontites sont la conséquence d’une aggravation de la gingivite. Leurs origines sont diverses et multifactorielles.
Les gingivites ont également des origines diverses, qui agissent selon des processus tout aussi différents :
L’anxiété, l’angoisse, les soucis permanents, le stress incessant, une vie agitée… génèrent une chaleur externe qui vide le yin du cœur, donc le yin du foie, et créent une dysharmonie foie/estomac. Le Qi du foie envahit l’estomac, la chaleur monte et provoque une gingivite. La chronicité de la gingivite vide le yin des reins
L’agitation, une exaltation excessive peuvent provoquer un feu du cœur, associé au feu du foie (colère, frustration, ressentiment). Le feu monte à l’estomac et déclenche une gingivite « par feu de l’estomac ». Le yang ne contient plus le yin qui se vide au niveau des reins.
De graves problèmes émotionnels ou un état dépressif sévère peuvent entraîner une stase de Qi qui, à la longue, va se transformer en feu. La consommation d’aliments gras chauds peut aussi engendrer de la chaleur et des glaires ou une poussée de fièvre et un afflux de chaleur externe qui envahit le maître cœur. La stase de Qi provoque un vide de Qi et de sang dans la chronicité.
Une maladie longue, un état de surmenage depuis des années, une activité sexuelle excessive… peuvent être à l’origine d’un épuisement des liquides organiques et d’une perte de sang prolongée pouvant entraîner un vide de sang du foie, puis un vide de yin des reins, et dans les cas les plus graves, un vide de yin et de yang des reins et de la rate.
La consommation excessive d’alcool, de viande, d’aliments frits… peut aussi déclencher un afflux de chaleur-humidité dans l’estomac. Au long cours, cela videra le yin des reins.
Une pensée excessive, un travail intellectuel prolongé, une maladie chronique peuvent affaiblir le Qi de la rate, qui ne maintient plus le sang dans les organes et les vaisseaux. Le « vent chaleur externe » atteint la surface du poumon, puis descend dans la rate et l’estomac… le Qi et le sang se vident petit à petit.
La pénétration du froid dans le méridien du rein et du foie : obstruction des luo, stase de Qi et de sang, vide de yang des reins.
La pénétration du froid dans les vaisseaux sanguins : stase de Qi, le sang se fige et ne circule plus. Le yang s’épuise.
Les parodontites répondent à un tableau clinique complexe, associant les excès et les vides. Il n’y a pas de parodontite uniquement par excès, ni de parodontite uniquement par vide. Ce qui caractérise la parodontite, c’est la chronicité de la pathologie avec des phases agressives et des phases de repos.
Feu de l’estomac •
Symptômes : gencive gonflée, rouge et douloureuse, saignement, tartre abondant, sensation de soif avec envie de boire froid, mauvaise haleine, assèchement de la salive, dyspepsie, nausée, boulimie, constipation, visage rouge, céphalée, urine jaune foncé
Langue : rouge avec enduit jaune et sec
Pouls : raide et vaste
Analyse/étiopathogénie : consommation excessive d’aliments chauds, piquants, viande rouge, chocolat, tabac, alcool… engendrant le feu de l’estomac. Le pervers entre dans les gencives. Le feu monte dans le yang ming au niveau des dents et des gencives. Il bloque le méridien luo et provoque des douleurs dentaires. Le feu brûle les vaisseaux sanguins, la gencive. La gencive s’atrophie, suppure, les dents se déchaussent. La mobilité dentaire commence. Le feu de l’estomac monte et rend l’haleine fétide.
Principe de traitement : disperser et rafraîchir le feu de l’estomac, rafraîchir le sang, calmer la douleur, éliminer les toxiques
Acupuncture : faire saigner 3 gouttes avec l’aiguille triangulaire sur les points E45 et GI1 ; disperser E7, E6, GI4, E44
Pharmacopée chinoise : o QING WEI SAN modifiée : surtout sur le feu de l’estomac et pour rafraîchir le sang (SHI GAO 30g, HUANG LIAN 9g, SHENG DI HUANG 10g, MU DAN PI 10g, CHI SHAO YAO 10g, ZHI MU 12g, DANG GUI 6g, GAN CAO 4g) o YU NU JIAN, utilisée principalement en cas de vide de yin des reins associé au feu de l’estomac (SHI GAO 22g, SHU DI HUANG 18g, MAI MEN DONG 6g, ZHI MU 5g, NIU XI 5g) o Modifications possibles : • En cas de constipation, ajouter DA HUANG 6-10g • En présence de pus dans la gencive : ajouter JIN YIN HUA 10g, PU GONG YING 10g, ZI HUA DI DING 10g.
Auriculothérapie : Shen men, dent, maxillaire, estomac, gros intestin.
Vide de yin des reins et feu vide de l’estomac
Symptômes : douleur sourde, brûlures d’estomac, faim mais sans envie de manger, vomissements secs, renvois, sensation de boule à l’estomac, bouche et langue sèches, constipation, peu d’urine, gencive rouge avec rétraction, mastication difficile ou sans force ; vertiges, agitation, transpiration nocturne, chaleur aux 5 cœurs, douleur sourde aux lombaires et aux genoux
Langue : rouge avec enduit sec, enduit manquant au centre de la langue ou enduit sans racine
Pouls : fin et rapide ou tendu et rapide
Analyse/étiopathogénie : maladie chronique, surmenage depuis des années, activité sexuelle excessive, perte de sang prolongée, prise massive de plantes en MTC destinées à tonifier le yang des reins. L’insuffisance de yin de reins provoque une mauvaise nutrition des dents et os, ce qui engendre une douleur sourde. La chaleur vide monte et brûle les gencives qui se rétractent. L’os alvéolaire se détruit.
Principe de traitement : nourrir le yin des reins, calmer le feu vide et calmer la douleur
Acupuncture : tonifier Rn3, Rt6, E42, RM4, RM12 ; harmoniser GI4, E7, Rn6/P7
Pharmacopée chinoise : o YU NU JIAN modifiée : feu de l’estomac qui blesse le yin des reins (SHU DI HUANG 10g, SHENG DI HUANG 10g, HUAI NIU XI 8g, MAI MEN DONG 8g, GU SUI BU 10g, HE SHOU WU 10g) o YI WEI TANG : favorise l’estomac et nourrit le yin (BEI SHA SHEN 6g, MAI MEN DONG 12g, SHENG DI HUANG 9g, YU ZHU 4.5g, BING TANG 3g) o LIU WEI DI HANG WAN : nourrit le yin des reins et secondairement le yin du foie (SHU DI HUANG 24g, FU LING 9g, SHAN YAO 12g, SHAN ZHU YU 12g, MU DAN PI 9g, ZE XIE 9g) o Modifications possibles : • Si humidité : LIAN PO YIN (HOU PO 6gr, JIANG BAN XIA 2.5gr, SHI CHANG PU 2.5gr, DAN DOU CHI 7.5gr, JIAN ZHI HUANG LIAN 2.5gr, LU GEN 50gr, CHAO JIAO ZHI ZI 9gr) • Si Feu du foie : LONG DAN XIE GAN TANG (LONG DAN CAO 10g, ZE XIE 12g, SHENG DI HUANG 10g, HUANG QIN 10g, DANG GUI 10g, ZHI ZI 10g, MU TONG 10g, CHE QIAN ZI 10g, CHAI HU 10g)
Auriculothérapie : shen men dent, maxillaire, rein, estomac
Vide de yang des reins et froid vide
Symptômes : douleur, faiblesse et froid de la zone lombaire et genoux, crainte du froid, membre froid, asthénie physique et psychique, teint pâle ou sombre, impuissance chez l’homme, stérilité chez la femme, diarrhée continue ou matinale sans odeur
Langue : pale, bleutée, enduit blanc et glissant
Pouls : profond et faible ou profond et serré ou profond et lent
Analyse/étiopathogénie : Dans mon cabinet dentaire je constate souvent des parodontites par vide de yang chez les patients végétariens, végans, crudivores et fructivores. Leur alimentation est froide, leur environnement est souvent peu chauffé en hiver, etc.
Au niveau de l’os alvéolaire, ce sont des parodontites verticales très agressives qui montrent au microscope la présence de champignons, de parasites et de bactéries. Ce type de parodontite est difficile à diagnostiquer car souvent, les patients ont une très bonne hygiène dentaire. Il n’y a pas de saignement, la gencive est pâle. Dans ce cas précis, les patients sont parfois fumeurs, mais la vasoconstriction du tabac montre une gencive encore plus claire. L’énergie yin devient excessive, ce qui engendre un froid interne qui remonte jusqu’aux dents. Le froid fait stagner l’énergie et le sang au niveau des dents et peut provoquer des douleurs sourdes qui sont soulagées par la chaleur. Le froid interne par insuffisance de yang des reins explique la rétractation des gencives et de l’os alvéolaire sans rougeur et sans saignement. • Principe de traitement : tonifier l’énergie yang des reins, réchauffer, calmer la douleur si douleur il y a. • Acupuncture : tonifier GI4 ; aiguille chaude E7, E6 ; moxibustion : V23, DM4, RM4, RM6 • Pharmacopée chinoise : o YOU GUI WAN modifiée (SHU DI HUANG 10g, DANG GUI 10g, SHAN YAO 8g, SHAN ZHU YU 10g, GOU QI ZI 10g, DU ZHONG 10g, TU SI ZI 10g, GU SUI BU 10g, ROU GUI 10g, ZHI GAN CAO 4g) • Auriculothérapie : shen men, dent, rein
Absence de réserve – Consolidation de Qi du rein – Vide Qi rate estomac
Symptômes : distension et ballonnement abdominal, incontinence, baisse de l’appétit, fatigue physique et psychique, faiblesse des membres, essoufflement, teint cireux jaune fané, fort saignement presque hémorragique. Courbatures et faiblesse lombaire et des genoux, spermatorrhée, éjaculation précoce. Chez la femme, leucorrhée claire fluide et chronique, tendance à l’avortement spontané, absence de rêves, prolapsus utérin.
Langue : pâle, enduit blanc
Pouls : profond et faible
Analyse/étiopathogénie : activité sexuelle excessive, grossesses nombreuses et rapprochées, vieillissement, surmenage, maladie chronique, mauvaise constitution.
Principe de traitement : tonifier les reins et augmenter le Qi
Acupuncture : RM12, E36/Rt6 à l’aiguille chaude. Rt3, V20, V23, DM4, Rn3. RM4/RM6 au moxa, points locaux E6, E7
Pharmacopée chinoise : Huan shao dan o GUI PI TANG pour travailler sur l’axe rate et cœur (BAY ZHU 9gr, FU SHEN 9gr, HUANG QI 12 gr, LONG YAN ROU 12gr, SUAN ZAO REN 12gr, REN SHEN 6gr, MU XIANG 6gr, ZHI GAN CAO 3gr, DANG GUI 9gr, YUAN ZHI 6gr) o SI JUN ZI TANG en cas de surmenage, d’asthénie, etc… (DANG SHEN 30 %, BAI ZHU 25%, FU LING 25%, ZHI GAN CAO 10%) o BA ZHEN TANG si déficience du Qi et du sang, faisant souvent suite aux maladies chroniques ou hémorragies (DANG GUI 9gr, CHUAN XIAONG 6gr, BAI SHAO YAO 9gr, SHU DI HUANG 12gr, REN SHEN 6gr, BAI ZHU 9gr, FU LING 6gr, ZHI GAN CAO 3gr) o Modifications possibles : • Si humidité : SHI PI YIN • Si glaires en plus : LIU JUN ZI TANG : (REN SHEN 3gr, BAI ZHU 4.5gr, FU LING 3gr, ZHI GAN CAO 3gr, BAN XIA 4.5gr, CHEN PI 3gr) ; ER CHEN TANG (BAN XIA 34.5%, CHEN PI 34.5%, FU LING 20.5%, ZHI GAN CAO 10.5%)
CONCLUSION
La parodontite est une infection chronique des tissus de soutien de la dent. Elle survient toujours après une gingivite chronique. Ce qui caractérise la parodontite est donc son caractère chronique, avec des phases agressives et des phases de repos. Les parodontites répondent à des tableaux cliniques complexes associant les excès et les vides. L’alvéolyse étant considérée comme irréversible, il est donc crucial de stopper la progression de la maladie. Alors qu’en médecine occidentale, la parodontite est considérée comme une pathologie pratiquement isolée et traitée dans cette optique, en éliminant les bactéries et l’infection avec des antiinflammatoires et des antibiotiques, en MTC, elle n’est qu’un symptôme révélant un syndrome systémique. Il est donc primordial en MTC d’observer la parodontite de façon globale et multifactorielle. Un diagnostic différentiel clair doit être effectué pour connaitre l’étiologie et la vraie source de la parodontie, afin d’adapter nos traitements en conséquence et d’accompagner lorsqu’il est nécessaire le surfaçage non chirurgical ou chirurgical. Il convient de déchiffrer le mécanisme physiologique et l’étiopathogénie afin d’être le plus judicieux dans nos traitements, qui auront, de fait, une répercussion sur l’état global du patient et des résultats beaucoup plus pérennes.
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