Collaborer avec un hypnothérapeute

par | 6 Juin 2024 | Articles | 0 commentaires

L’Utilisation de TRICATIONE en Implantologie - Étude de Cas

 

Pour lire l'article en entier cliquez ici

Introduction :

Depuis les travaux révolutionnaires de Branemark en 1981 sur l’ostéointégration, l’implantologie dentaire s’est développée de manière exponentielle. Les implants dentaires sont devenus une solution courante pour stabiliser des prothèses amovibles ou pour répondre aux édentements partiels ou totaux. Cependant, la pose d’implants peut être compromise par des facteurs comme le manque de capital osseux ou la faible qualité de l’os. Dans cette optique, de nouveaux produits et techniques, comme le TRICATIONE, sont introduits pour améliorer la stabilité primaire et l’ostéointégration des implants.

Le TRICATIONE et son Processus de Fabrication :

Le TRICATIONE est un complément alimentaire à base de prêle des champs (Equisetum arvense), riche en silice organique soluble et en flavonoïdes. Son procédé de fabrication unique, sans solvant ni haute température, permet de conserver une forte concentration de silice bio-disponible, ce qui contribue à la santé osseuse. De plus, ce produit est enrichi en huile d’avocat bio, magnésium et vitamine D3, offrant une combinaison puissante pour renforcer la formation osseuse et la calcification.

Les Effets Bénéfiques du TRICATIONE :

La silice contenue dans le TRICATIONE joue un rôle crucial dans la formation et la calcification de la matrice osseuse en renforçant la liaison entre le collagène et les protéoglycanes. Des études in vitro ont montré que le TRICATIONE stimule la synthèse du collagène de type I et améliore la différenciation des ostéoblastes, les cellules responsables de la formation osseuse.

Les flavonoïdes présents dans le TRICATIONE, tels que l’isoquercitrine, agissent comme des antioxydants puissants qui protègent le collagène et réduisent l’inflammation osseuse. L’ajout de magnésium et de vitamine D3 contribue également à maintenir des os solides et à stimuler l’ostéoblastogenèse.

Efficacité Clinique :

L’efficacité du TRICATIONE a été démontrée à travers plusieurs études. En implantologie, il favorise la cicatrisation osseuse et la stabilité primaire des implants. Une étude a notamment montré que l’utilisation de TRICATIONE chez des femmes post-ménopausées à haut risque ostéoporotique permet de réduire la résorption osseuse et d’améliorer la construction osseuse.

Étude de Cas en Implantologie :

Dans le cadre d’une étude menée par le Docteur Jean-François Brémont, 37 patients, hommes et femmes, ont bénéficié d’un traitement au TRICATIONE avant et après la pose d’implants. L’objectif était d’évaluer l’effet de ce complément sur l’ostéointégration des implants. Les résultats ont montré une excellente cicatrisation osseuse et gingivale, sans perte d’implant. Le TRICATIONE a permis de réduire les délais de mise en charge des implants tout en maintenant une ostéointégration de qualité.

Conclusion :

L’utilisation du TRICATIONE en implantologie dentaire présente un intérêt majeur pour améliorer la stabilité primaire et la cicatrisation osseuse autour des implants. Son action bénéfique sur l’ostéointégration en fait un allié précieux dans les protocoles de pose d’implants. Il est particulièrement recommandé pour les patients présentant des risques de déminéralisation osseuse ou des troubles de la cicatrisation.

Références :

Cette étude s’appuie sur des travaux scientifiques et des essais cliniques documentés qui ont permis de valider l’efficacité du TRICATIONE en implantologie et dans le cadre de la prévention des troubles osseux.

 

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

COLLABORER AVEC UN HYPNOTHERAPEUTE

Nadine Frank est infirmière depuis très longtemps et a toujours été intéressée par les médecines naturelles, les techniques permettant d’accompagner, de soulager sans effet secondaire. Elle s’est donc formée dans ce sens et dans les outils qui lui sont proposés, outre la gestion du stress, la diététique, l’hypnose l’a particulièrement touchée parce que ça faisait lien entre ce que le corps ressent et la manière dont il peut l’exprimer. Donc en tant qu’infirmière ce qui donne sens à sa démarche professionnelle, c’est vraiment d’accompagner les patients à trouver d’autres manières de faire, d’autres manières de se sentir mieux.

En tant qu’infirmière libérale, Nadine pratique l’hypnose au cours des soins techniques. Par exemple pour le retrait des fils, des agrafes, lorsqu’elle fait des pansements qui peuvent apporter un inconfort douloureux. Elle l’utilise beaucoup avec les enfants aussi, par des techniques d’hypno analgésie. Au quotidien, c’est très fréquent à chaque fois qu’elle fait une injection, parce que l’hypnose c’est aussi une technique de communication pendant laquelle on ne va jamais évoquer le mot douleur, on va plutôt parler d’inconfort. Par cette technique de communication, par les termes utilisés, le thérapeute fait diversion et oriente les soins vers quelque chose de l’ordre du confort.

Les dentistes sont tout à fait concernés par la prise en charge de la douleur et la peur d’avoir mal qui paralyse certains de leurs patients. Une collaboration peut se mettre en place entre chirurgiens dentistes et hypno-thérapeute.

On pense en priorité au patient phobique, des patients qui viennent voir l’hypno-thérapeute en amont parce qu’ils savent que depuis X années ils doivent entreprendre des soins dentaires qu’ils appréhendent et ne se font pas soigner. Ils réalisent que leur santé est en danger, donc ils décident travailler sur leur phobie des soins dentaires. Un travail est fait au préalable sur 2 à 3 séances, au cas par cas. Après au fauteuil, on peut collaborer avec le dentiste, être présent et accompagner par des techniques de diversion, cela veut dire que le patients peut être présent physiquement aux soins dentaires et en même temps, il a la faculté d’être dans un « ailleurs » guidées par la voie de l’hypno praticien.

Le dentiste n’a pas besoin d’être formé pour pouvoir collaborer avec l’hypno thérapeute, il a besoin simplement d’être informé sur la pratique. Si déjà il sollicite l’aide de l’hypnose, c’est qu’il est dans l’ouverture d’esprit. Pour que cette collaboration soit fluide, les deux thérapeutes doivent travailler en même temps. Le fait que le patient soit guidé par l’hypno praticien va amener un calme pour le dentiste. Il n’est pas possible de toujours faire déplacer l’hypno praticien au cabinet dentaire, alors les patients apprennent à se mettre par exemple en auto hypnose, et même si le dentiste ne connait rien à l’hypnose, le patient peut lui-même faire son propre travail pendant la séance. Les patients sont autonomes, ils apprennent des techniques qui permettent par exemple de trouver une bulle de sécurité dès lors qu’ils en ont besoin. Le patient peut se placer dans une bulle de protection avant d’entamer le soin dentaire. Il y a aussi des techniques d’anesthésie, d’analgésie comme le gant de protection. D’autres techniques qui permettent de trouver des lieux ou des souvenirs agréables. Ce sont des techniques de diversion, mais il peut y avoir aussi des techniques qui permettent de rentrer aussi dans l’inconfort et d’en faire partie prenante et de le transformer au moment même du soin. C’est-à-dire plutôt que de dire : « là voila ce que j’entends, le bruit des instruments ou le flux lumineux de scialytique me dérange », plutôt que de l’écarter c’est aussi apprendre à accepter ce qui est en train de se passer et à pouvoir faire sien, faire sienne, des situations qui se présentent et qui permettent de trouver un rythme et une approche beaucoup plus détendue.

Quand le patient justement arrive avec cette démarche et ce besoin de se mettre en auto hypnose, le dentiste à besoin d’abord de le savoir et il peut se mettre dans un état particulier pour l’accompagner. Mais il est inutile de prendre des précautions par rapport au bruit, à la manière dont il parle, la manière dont il pose les instruments qui risquerait de sortir le patient de cet état de transe, car, normalement, le patient est auto formé à faire fis de toute situation qui se présenterait et justement, le praticien doit pouvoir exercer telle qu’il en a l’habitude sans se soucier de ça. Ce qui fait que par exemple si un coup de téléphone se fait pendant le soin dentaire que le patient puisse intégrer la sonnerie du téléphone. On laisse la vie s’écouler normalement et le patient apprend à intégrer la vie. Ce qu’on peut suggérer tout de même au dentiste c’est d’apprendre des techniques de communication. C’est-à-dire apprendre à ne pas parler de douleurs, apprendre à parler plutôt de confort. Pour créer vraiment cette alliance thérapeutique dans laquelle vraiment les choses vont être plus fluides.

Donc le chirurgien dentiste pourra adresser à l’hypno-praticien ces patients phobiques mais également toutes les personnes qui font du bruxisme ou qui ont peur d’avoir des reflexes nauséeux.

D’un autre côté, comme le précise Nadine Frank, l’hypnose peut accompagner le dentiste dans différentes situations de stress que lui-même pourrai rencontrer dans son exercice professionnel. Par exemple, la gestion de certains patients difficiles ou des situations de chalenges qui s’accompagnent de réactions disproportionnées. Certaines mémoires d’expériences passées douloureuses peuvent être assez facilement « effacées » grâce à quelques séances d’hypnose. Le dentiste peut donc tenter l’aventure de l’hypnose pour apprendre à gérer le stress du cabinet !

Propos recueillis par Catherine Rossi en juin 2017