Les 6 raisons de se former à la dentisterie holistique

par | 3 Nov 2022 | Articles | 0 commentaires

Pourquoi l’initiation des chirurgiens-dentistes aux médecines naturelles est-elle si importante aujourd’hui ? Pourquoi l’intégration du concept global « dents-bouche-corps- esprit » dans les diagnostics et les plans de traitements est si fondamental ? 

Parce que les dents ne sont pas de simples organes minéralisés poussant dans l’os des maxillaires. Car c’est justement cette structure cristalline qui fait de la dent un organe si particulier, à la fois physique et vibratoire. 

  1. La dent est constituée du tissu le plus dur du corps, donc sur le plan physique, soit elle casse, soit elle fait la loi en imposant une adaptation en chaine de tout le schéma postural. 

C’est ce que Michel Clauzade a judicieusement appelé́ l’orthoposturodontie (1). Cette discipline étudie comment et pourquoi l’occlusion dentaire constitue un élément incontournable du diagnostic de tous les déséquilibres et douleurs posturales. En partant des cervicales (reliées à la langue et à la mandibule par l’intermédiaire de l’os hyoïde), l’influence de l’occlusion dentaire, dans un parcours descendant, se propage vers le rachis, le bassin et les articulations des membres inférieurs. Dans un parcours ascendant, l’occlusion dentaire continue son influence vers la boite crânienne (avec toutes les douleurs associées), vers le système oculaire et les muscles de la face. 

De plus en plus de nos patients consultent des ostéopathes qui sont de fins diagnosticiens de l’origine bucco-dentaire des pathologies du corps (2). Le patient se trouve alors démuni lorsque son dentiste lui dit que son occlusion est « bonne », tout simplement parce qu’il n’est pas formé au diagnostic occlusal. En réalité́, étudier l’occlusion, ce n’est pas se contenter de faire mordre sur du papier bleu, mais nous reparlerons de cela plus tard. 

  1. La deuxième raison pour laquelle je vous conseille de regarder les dents de vos patients « autrement », c’est parce que chaque dent, par l’intermédiaire d’un circuit vibratoire, fréquentiel, électromagnétique est reliée à des organes et des fonctions. Kyste, granulome apical, présence d’une différence de potentiel électrique élevée sur un amalgame, une couronne en Nickel-Chrome ou sur un implant en Titane, peuvent à distance, bloquer une ovulation, maintenir un tendon en inflammation, provoquer une diarrhée chronique ou un psoriasis, pour ne donner que quelques exemples. 

Inversement, un dysfonctionnement organique par feed-back va fragiliser la dent en lien avec l’organe, maintenant chronicité́ et récidives de pathologies dentaires. 

  1. La conscience écologique qui émerge dans la population mondiale et les réseaux d’informations via internet font que tous nos patients aujourd’hui sont, de près ou de loin, consciemment ou non, alertés des dangers suivants : 
    • Mercure dans les obturations dentaires. 
    • Prescriptions abusives de fluor et conséquences sur l’état de vigilance des enfants. 
    • Présence de nickel dans 95 % des prothèses dentaires alors que 10 % de la population y est allergique et 40% intolérante.
    • Prescription trop systématique d’antibiotiques, de cortisone, d’anti- inflammatoires, avec leur cortège d’effets secondaires. 

Les patients ne veulent plus que leur bouche soit le lieu d’une pollution supplémentaire. 

Le côté positif de cette surinformation est que les patients sont plus ouverts à la prévention et à une approche de réhabilitation globale, dans le but de supprimer les substances toxiques de leur bouche. Ils comprennent l’enjeu pour leur santé d’une telle démarche et sont également prêts à financer les soins à leur juste valeur, s’ils trouvent chez leur dentiste un discours et des actes cohérents avec leurs convictions ! 

La personne qui ne consulte pas en urgence passe du statut de « patient qui subit sans choisir le soin qui va le soulager » à celui de « client qui décide en choisissant le soin qui répond le mieux à son besoin ». Investira-t-il pour que sa bouche devienne une valeur ajoutée pour sa santé ? Nous abordons ici le domaine de « la médecine de choix ». 

  1. Quand on veut aller un peu plus loin dans la sensibilité́ énergétique de la dent, on apprend que ce cristal se charge de toutes les émotions inconscientes qui croisent la vie de nos patients. 

Après un examen approfondi de la bouche, des dents et du parodonte, vous pourrez, en vous aidant d’une radio panoramique, comprendre une partie de la vie de votre patient et lui donner quelques clés issues de la symbolique dentaire. La mise en lumière de telles émotions aide à la cicatrisation et à la consolidation des dents. 

  1. Parce que les maladies de la dent et de la gencive n’ont pas que des causes locales. Le fonctionnement métabolique devait être pris en compte, ainsi que l’équilibre acido-basique, les carences nutritionnelles (vitamines, oligo-éléments), la régulation hormonale, pour pérenniser dans le temps nos soins et actes de prévention. 

Nous ne sommes pas obligés de maitriser toutes ces composantes qui sont plus du domaine de la médecine, mais les connaitre est à mon avis, un devoir, afin de prendre notre place dans le système de santé et donner à nos patients toutes les chances de bien-être et de longévité́ (en santé !). 

Les courants « officiels » de notre profession commencent à élargir le champ d’in- fluence des dents (au-delà̀ de l’endocardite et du RAA), en lui associant le parodonte. Je ne peux que soutenir cette ouverture que le milieu des médecines naturelles connait depuis plus de trente ans, d’une manière certes, plus intuitive que scientifique. Et c’est là que j’engage chacun à considérer toutes les approches médicales comme « complémentaires » et de pratiquer une médecine intégrative.  La priorité n’est pas d’avoir « raison ».  La santé de la population devrait être au cœur de notre démarche au-delà des querelles de chapelles. 

  1. Enfin, la dernière raison pour laquelle je vous recommande vivement à diversifier vos compétences est la politique actuelle qui tire la qualité́ des soins vers le bas et cela est dramatique pour la santé dentaire, en particulier mais surtout, pour la santé générale de la population. 

On se retrouve dans une situation sanitaire étrange. Certains patients vont vers les centres de soins mutualistes ou les cliniques dentaires des pays de l’Est pensant qu’ils bénéficieront des mêmes soins, moins onéreux que dans un cabinet libéral. Quand ça ne se passe pas comme ils l’espéraient, ils ne retournent pas spontanément vers le dentiste de leur quartier, mais vont chercher des réponses sur internet et apprennent que les dents sont plus importantes que ce qu’ils imaginaient… 

Ils retournent donc voir leur dentiste avec de nouvelles interrogations, voire des exigences, qui ne sont pas toujours des plus judicieuses ! 

>> Je ne veux plus de mercure dans mes dents. 

>> Est-ce qu’il y a du bisphénol dans les résines que vous mettez dans les dents ? 

>> L’antibiotique, est ce que c’est vraiment indispensable ? 

Et si le patient ne se sent ni écouté́ ni compris, il se tournera vers un autre dentiste qui lui proposera des traitements plus naturels et bio compatibles. « On recherche des dentistes qui réfléchissent autrement, qui comprennent la santé dentaire au-delà̀ des dents ». (Commentaires des patients) 

 

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